Les points verts representent les villes ou nous sommes passes.
Etape 1 : Buenos Aires :
La visite de la ville s’est faite à la lumière des allamandas, arbres aux fleurs violettes à cette époque. Attention, ici ça « chuinte » et pour des novices en espagnol, la communication s’avère difficile : un peu de achucar (azucar) dans la tasse de thé avant une « tarta de pocho » (pollo) afin d aller voir les bachénas (ballenas)…
Caroline sur la Plaza de Armas de Buenos Aires
Le fameux arbre violet ( allamanda) avec le drapeau argentin en arrière plan
Etape 2 : Puerto Madryn et la péninsule Valdes :
Apres un transfert en bus dans la pampa, nous rencontrons 3 français avec qui nous allons camper sur la plage de Puerto Pyramides, petit village de pêcheurs, anse dans laquelle les baleines viennent mettre bas. Nous verrons d’ailleurs une maman et son petit…de 7 mètres !
Après avoir plongé avec les lobos (lions de mer) qui nous considéraient comme des leurs en jouant avec nous (était-ce la combi qui accentuait la ressemblance ?), nous avons loué une voiture et fait le tour de la péninsule où nous avons vu des pingouins, des lobos, des éléphants de mer…mais pas d’orques (c’était pourtant la saison).
Oh! un distributeur de billet perdu sur une dune!
Maman baleine pointe le bout de son petit nez
Bebe baleine
Bronzette de lions et éléphants de mer sur le bout de la caleta Valdes
Comment retourner des crêpes de plusieurs centaines de kilo?
Etape 3 : El Calafate et El Chalten :
Après un transfert en avion et le survol de la cordillère jusqu’à El Calafate, nous avons visité le fameux Perito Moreno où un touriste un peu givré s’est retrouvé en slip (oui,oui) devant nous et le glacier.
Nous avons rejoint El Chalten en bus pour faire le trek du massif du Fitz Roy sur 3 jours : premier jour grandiose avec aucun nuage à l’horizon alors que les 2 derniers jours, aucun sommet n’a daigné montrer le bout de son nez (la neige et la pluie, par contre oui !).
Le massif du Fitz Roy avec le Saint Exupery, Mermoz, Guillaumet (pilotes de l'aéropostale qui ont bien survolé ce coin et donne leur nom aux pics)
Vue du campement devant le Fitz Roy
Nouveau décollage d'Olivier avec la lagune au pied du Cerro Torre
Le fameux Perito Moreno
Etape 4 : Puerto Natales
Nous en avons pris plein les yeux!
Apres un petit tour en bateau a cote du glacier Grey d une belle couleur bleu clair,
nous avons pu admirer, lors du trek, les los Cuernos, un massif rocheux avec des parois verticales composees de plusieurs couches rocheuses bien distinctes et de couleurs bien differentes (sommets de couleur noire). Apres avoir ete cachee par les nuages, la vallee des Francais nous a devoile juste avant de descendre son fabuleux cirque aux parois et glaciers suspendus: a couper le souffle!
Pour finir, nous sommes alles voir les Torres del Paine qui sont de gros pitons rocheux sortant de nulle part avec une petite lagune a leur base...malheureusement, nous n avons pas pu voir le bout du sommet qui etait cache par les nuages.
Puis, lors de la descente en kayak sur 3 jours jusqu'à Puerto Natales, les vues sur le massif du Paine se decoupant dans le ciel bleu (pas un nuage!) et sur tous les glaciers etaient magnifiques...
Joli contraste entre le lago Pehoe d'une couleur vert pastel et les neutros (fleurs rouge vif)
Cuernos, neutros, Olivier
Un autre camp avec vue sur les Cuernos
Un dernier rayon de soleil
Les Torres Del Paine
La descente en kayak avec le Massif du Paine
Notre arrivée dans l'océan Pacifique
Un vieux ponton à Puerto Natales
Un cygne à col noir
Etape 5 : Punta Arenas :
Transfert en bus jusqu ‘à Punta Arenas pour toucher le pied de l’indien de la statue de la Plaza de Armas (il paraît que du coup, on peut revenir en Patagonie !) où beaucoup de monde s’agitait ce jour-là. « Que se passe-t-il ? » demande-t-on. « Les présidentes chiliennes et argentines se rencontrent dans une heure ici ». Voilà un beau coup de chance dont nous profitons au son de la fanfare de l’armée chilienne.
Après avoir failli rater le bateau pour l’isla Magdalena, petit caillou perdu au milieu du détroit de Magellan, nous observons les pingouins, seuls habitants de l ile avec le gardien (peut-être a-t-il fini par se faire des amis pingouins ?!) quand la responsable du groupe nous presse à regagner le Transbordadora, sorte de bateau du débarquement car une tempête est annoncée : la mer, calme, devient en quelques minutes déchaînée (creux de plusieurs mètres avec déferlantes et rafales à plus de 80 nœuds faisant trembler tout le bâtiment!).
Un champ de pingouin
Un bébé pingouin dans le nid avec sa maman
Etape 6 : Ushuaïa :
Après un transfert en bus (qui a traversé le détroit de Magellan, peu agité ce coup-ci, en embarquant sur une barge) qui nous a permis de découvrir la Terre de Feu, nous voici enfin arrivés à Ushuaïa, la ville la plus australe du monde (mais ne le répétez pas trop aux chiliens !). Le premier jour y est clément et nous en profitons pour monter en haut de glacier Martial d’où le panorama est assez grandiose. Mais les jours suivants, le vent ne nous ayant pas oublié a bien rafraichi l’atmosphère…les sommets alentours étaient saupoudrés de neige et les avions décollaient quasiment à 45 degrés !
une grande langue glacière du Hielo Patagonico Sur vue d'avion
Le Fitz Roy vu d'avion
Le volcan Osorno
Baignade dans le lac Villarica avec le sommet enneigé du volcan Villarica
Lors d'un petit tour en VTT, nous avons pu admirer la beauté et la clarté des eaux vert-bleues de "Los Ojos de Caburga" et de la Laguna azul contrastant avec les fleuves de Guyane.
Nous avons également eu la chance de revoir au bord du lac Caburga la version martiniquaise de l'anse Noire et de l'anse Dufour (deux plages voisines: une de sable blanc et l'autre de sable noir). ayant oublié l'appareil photo, nous n'avons pas pu immortaliser ce paysage.
Caroline sur un pont en bois bien costaud
Los Ojos de Caburga
La Laguna azul
La vue du cratère au milieu des fumerolles et de leur émanations de gaz très irritant, le bruit des "vagues" de lave, la neige autou recouverte de cendres noires nous ont fait comprendre pourquoi les indiens parlaient d'enfer....
Le cratère du volcan Villarica (sans les odeurs...)
La descente à ski sur une bonne neige de printemps apres presque 2 ans sans ski avec vue sur le lac Villarica était grisante
Avant de remonter sur Santiago, nous profitons de la beauté du parc Huerquehue. ce nom est très difficile à prononcer, nous nous faisons à chaque fois reprendre sur la prononciation, un truc du style "wilkyway". Enfin, l'essentiel était qu'ils comprenaient ou nous voulions aller lol!
Il s'agit d'une foret d'araucarias, un arbre typique de cette zone des andes, avec pleins de lacs où les truites et saumons sautent sans cesse (version revue et corrigee de la bible!).
Un petit contre-jour avec un araucaria
Dans le parc Huerquehue
Etape 8 : Santiago et Valparaiso :
Quelques jours passes a Santiago et Valparaiso, sur les traces de Neruda, nous auront permis de decouvrir la capitale chilienne et sa soeur administrative, Valparaiso, pentue et coloree ou l'ocean Pacifique te saisit (par sa fraicheur!).
Merci a cette Patagonie decoiffante (par sa beaute ou ses vents, au choix...)!
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